Les travailleuses et les travailleurs migrants sont faits à l’image de Dieu, traitez-les avec équité!


À titre de chrétiennes et de chrétiens, nous sommes appelés à nous rendre solidaires de celles et ceux qui se voient forcer de quitter leur foyer à la recherche de leur droit divin à la vie et à vivre dans la dignité. La Bible ordonne d’accueillir l’étranger, de ne pas le traiter différemment en lui niant ses droits légaux et humains.

KAIROS s’inquiète grandement face à la récente annonce par le gouvernement de l’Ontario qu’il va contester la décision unanime de la Cour d’appel de l’Ontario accordant aux travailleurs agricoles le droit à la négociation collective. Au cours des deux dernières années, KAIROS a œuvré au développement du Réseau Justice pour les personnes migrantes au Canada. Ce réseau regroupe des communautés croyantes, des travailleurs migrants, des universitaires, des organisations syndicales et des groupes communautaires pour plaider ensemble pour les droits humains des travailleurs migrants.

Les Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (UFCW) du Canada, un important partenaire de KAIROS au sein du Réseau Justice pour les personnes migrantes, ont logé un appel contre la Loi pour la protection des employés agricoles de l’Ontario qui exclut actuellement les travailleurs agricoles de l’Ontario du droit à la syndicalisation. Dans son appel, l’UFCW argue que cette exclusion constitue une atteinte aux droits constitutionnels des travailleurs agricoles de l’Ontario en vertu de la Charte des droits et libertés.

En novembre 2008, la Cour d’appel de l’Ontario a terrassé la Loi pour la protection des employés agricoles de l’Ontario jugeant que l’interdiction des syndicats agricoles, dans la loi, portait atteinte à la liberté d’association des travailleurs agricoles de l’Ontario telle que reconnue dans la Charte des droits. En réaction à cet ordre de la cour, qui accorde aux travailleurs agricoles de l’Ontario une protection légale suffisante pour les habiliter à négocier collectivement comme les autres travailleurs de la province, le gouvernement de l’Ontario cherche à obtenir l’autorisation d’en appeler de la décision auprès de la Cour suprême du Canada. Dans cette situation, « retarder la justice, c’est nier la justice ».

Pour plus ample information, veuillez communiquer avec Alfredo Barahona, coordonnateur du programme Réfugiés et migration abarahona@kairoscanada.org, au 1-877-403-8933, poste 251.


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