I am not alone #CSW65


quote from UN Women Executive Director, Phumzile Mlambo-Ngcuka

en français | en español

Greetings from Bethlehem. I would like to thank KAIROS for providing the opportunity for me to participate in the sixty-fifth Commission on Status of Women (CSW65) for the first time. I am Minerva Q. Jarayseh, a lecturer in the social science department at the University of Bethlehem, women’s advocate and family counselor. 

There were many interesting and relevant topics with great panelists outlined in the heavily packed programmes. It was rather unfortunate that the time difference presented a barrier to access many sessions at the virtual forum. 

My reflection speaks to some of the sessions that I participated in, that were of particular interest to me. At a session that focused on the impacts of COVID-19 on teenage girls, it was interesting to hear the experiences of girls from different parts of the world who are dealing with among others, the lack of technology to access education and educational resources, all the while facing different forms of gender-based violence. The United Nations International Children’s Emergency Fund (UNICEF) and other civil society organizations shared insights on how they are responding to teenage girls’ needs at the local and regional levels. 

I was also impressed by the power of solidarity on women’s issues at a session on Palestinian women and their experiences living under occupation. Thematically, discussions on the challenges faced by Arab women in the Middle East & South Asia (MESA) region resonated with me. These included experiences with trying to change cultural norms, impacts of corruption and the political system which suppresses and limits women’s role in decision making and political participation. It was enlightening to hear suggestions from great women role models who are leading the course of change in these challenging contexts and how other women can organize in their communities to fight for change.  

Other session panelists addressed issues such as women peacebuilders’ fight against the failed status quo on gender equality and the determination to make the Women, Peace and Security agenda a people’s agenda that is relevant and responsive to women in the grassroots, as well as the full implementation of UNSCR1325. The importance of building knowledge, taking up spaces of power and keeping the dialogue on impacts of religious doctrines which affect women’s status, particularly in the Islamic countries, was also very insightful.  

One of the memorable take-aways for me was a discussion on the role of women’s right organizations and the urgent need for strong leadership and participation in advocating for gender justice, just policy responses and gender-sensitive accountability in decision making.   

I am thankful to have been a part of this international event as it gives me the courage to keep going in our fight for women’s rights. I am not alone. 

Follow the KAIROS Women of Courage CSW65 reflections 

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Reflection by Minerva Q. Jarayseh, a lecturer in the social science department in the University of Bethlehem, women advocate and family counselor. Minerva is an active member of Wi’am Centre’s women’s program. 

One of the most important lessons that I would like to share with you is the importance of taking up your space wherever you have it. Phumzile Mlambo-Ngcuka, UN Women Executive Director

Je ne suis pas seule

Salutations de Bethléem. Je tiens à remercier KAIROS de m’avoir donné l’occasion de participer pour la première fois à la 65e Commission de la condition de la femme (CSW65). Je m’appelle Minerva Q. Jarayseh. Je suis chargée de cours au département des sciences sociales de l’Université de Bethléem, défenseuse des droits des femmes et conseillère familiale.

De nombreux sujets intéressants et pertinents ont été abordés par d’excellents présentateurs, dans des programmes fort denses. Il est regrettable que le décalage horaire ait constitué un obstacle à l’accès à de nombreuses séances du forum virtuel.

Ma réflexion porte sur quelques séances auxquelles j’ai participé et que j’ai trouvées particulièrement intéressantes. À la séance consacrée à l’impact de la COVID-19 sur les adolescentes, on a appris les expériences marquantes de filles de différentes régions du monde qui sont confrontées, entre autres, au manque de moyens technologiques pour accéder à l’éducation et aux ressources éducatives, alors qu’elles subissent en même temps diverses formes de violence sexiste. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et des organisations de la société civile ont partagé leurs stratégies pour répondre aux besoins des adolescentes aux niveaux local et régional.

J’ai également été impressionnée par la forte solidarité qui existe relativement aux problématiques qui touchent les femmes et dont j’ai été témoin à la séance sur les femmes palestiniennes et leur vie sous occupation. Les défis auxquels sont confrontées les femmes arabes dans la région du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud m’interpellent particulièrement, notamment leurs tentatives de faire évoluer les normes culturelles, l’impact de la corruption et du système politique qui opprime les femmes et limite leur participation politique et leur rôle dans la prise de décision. Cela a été instructif d’entendre les suggestions de femmes modèles qui mènent le changement dans ces contextes difficiles et de voir comment les femmes ailleurs dans le monde organisent leur lutte pour le changement dans leurs communautés. 

Parmi les questions abordées figuraient également la lutte des femmes artisanes de la paix contre le statu quo en matière d’égalité des sexes, l’idée de faire du programme « Femmes, paix et sécurité » un programme d’action des peuples qui sera pertinent et orienté vers les femmes dans leur milieu local, ainsi que la mise en œuvre complète de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. L’importance de créer un savoir, d’occuper l’espace du pouvoir et de maintenir le dialogue sur les impacts des doctrines religieuses qui affectent la condition de la femme, en particulier dans les pays islamiques, a également été traitée de façon très enrichissante. 

Un moment fort pour moi a été une discussion sur le rôle des organisations de défense des droits des femmes mettant en exergue le besoin urgent d’un leadership fort, d’actions pour défendre la justice entre les sexes, de réponses politiques justes et d’une reddition de comptes qui intègre la question du genre dans la prise de décision.

Je suis reconnaissante d’avoir pu participer à cette activité internationale, qui m’inspire le courage de poursuivre la lutte pour les droits des femmes. Je ne suis pas seule!

Une réflexion de Minerva Q. Jarayseh, maître de conférences au département des sciences sociales de l’Université de Bethléem, défenseuse des droits des femmes et conseillère familiale. Minerva est un membre actif du programme pour les femmes du Centre Wi’am.


No estoy sola

Saludos desde Belén. Me gustaría agradecer a KAIROS por brindarme la oportunidad de participar en la 65ª Comisión de la Condición Jurídica y Social de la Mujer (CSW65) por primera vez. Soy Minerva Q. Jarayseh, profesora en el departamento de ciencias sociales de la Universidad de Belén, defensora de la mujer y consejera familiar.

Hubo muchos temas interesantes y relevantes con fabulosas panelistas y programas repletos. Fue bastante lamentable que la diferencia de horario haya represeentado una barrera para acceder a muchas sesiones en el foro virtual.

Mi reflexión habla de algunas de las sesiones en las que participé, que fueron de especial interés para mí. En una sesión que se centró en los impactos de COVID-19 en las adolescentes, fue interesante escuchar las experiencias de jóvenes de diferentes partes del mundo que están lidiando con la falta de tecnología para acceder a la educación y los recursos educativos, al mismo tiempo que enfrentan diferentes formas de violencia de género. El Fondo Internacional de Emergencia para la Infancia de las Naciones Unidas (UNICEF) y otras organizaciones de la sociedad civil compartieron ideas sobre cómo están respondiendo a las necesidades de las mujeres jóvenes a nivel local y regional.

También me impresionó el poder de la solidaridad sobre las cuestiones de la mujer en una sesión sobre las mujeres palestinas y sus experiencias al vivir bajo la ocupación. Temáticamente, las discusiones sobre los desafíos que enfrentan las mujeres árabes en la región de Medio Oriente y Asia del Sur (MESA) me resonaron. Estas discusiones incluyeron experiencias como intentar de cambiar las normas culturales, los impactos de la corrupción y el sistema político que suprime y limita el papel de la mujer en la toma de decisiones y la participación política. Fue enriquecedor escuchar sugerencias de grandes mujeres modelos a seguir que están liderando el camino del cambio en estos contextos desafiantes y cómo otras mujeres pueden organizarse en sus comunidades para luchar por el cambio.

Otras panelistas de la sesión abordaron temas como la lucha de las mujeres constructoras de paz contra el status quo fallido sobre la igualdad de género y la determinación de hacer de la agenda de Mujeres, Paz y Seguridad una agenda popular que sea relevante y contundente para las mujeres de base, así como la plena implementación de la RCSNU 1325. La importancia de construir conocimiento, ocupar espacios de poder y mantener el diálogo sobre los impactos de las doctrinas religiosas que afectan la condición de la mujer, particularmente en los países islámicos, también fue muy revelador.

Una de las conclusiones sobresalientes para mí fue una discusión sobre el papel de las organizaciones por los derechos de la mujer y la necesidad urgente de un liderazgo y una participación firmes en la defensa de la justicia de género, respuestas políticas justas y una rendición de cuentas sensible al género en la toma de decisiones.

Estoy agradecida de haber sido parte de este evento internacional, ya que me da la fuerza para seguir adelante en nuestra lucha por los derechos de las mujeres. No estoy sola.

Reflexión de: Minerva Q. Jarayseh, profesora del departamento de ciencias sociales de la Universidad de Belén, defensora de la mujer y consejera familiar. Minerva es miembro activo del programa para mujeres de Wi’am Centre.


Filed in: En Español, En français, Gender Justice/Women of Courage

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